Bandeau du site 30.lavieduvillage.fr

30.lavieduvillage.fr

N° PA00103149 - Palais épiscopal (ancien)

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
30000 Nîmes
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
Recensement immeubles MH
Propriétaire :
Propriété de la commune
Auteur :
Feuille de Merville Alexis de la (maître de l'oeuvre);;Cubizol Jacques (architecte);;Dardalhion Gabriel (architecte);;Gommeau François (peintre);;Gommeau Jean (peintre)
Siècle :
4e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 19e siècle
Date :
1986/03/18 : classé MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Palais épiscopal (ancien) (cad. EY 418, 419) : classement par arrêté du 18 mars 1986

Historique :

Le palais épiscopal bâti pour Guillaume Briçonnet (1496-1511) ayant été détruit en 1567, son successeur Monseigneur Séguier, entreprit en 1682 la construction de l'édifice actuel. Ce monument résulte de la collaboration entre Alexis de la Feuille de Melville, inspecteur des ouvrages du Canal du Midi, auteur des plans, et l'architecte Jacques Cubizol. En 1757, l'architecte Gabriel Dardalhion réalisa le grand escalier et aménagea les appartements du premier étage. Dans sa forme actuelle (qui date des remaniements de 1910), le bâtiment comporte un corps de logis central, entre cour et jardin, avec une aile orientale en retour vers le nord et, à l'ouest, une façade factice qui simule une aile occidentale symétrique à la première. Les communs sont situés à l'ouest du jardin. Les écuries, qui étaient situées à l'est du bâtiment, ouvraient sur une cour qui communiquait par des passages avec la cour d'honneur, le jardin et la rue du Chapitre. La cour d'honneur donnait également accès à la chapelle épiscopale, liaison supprimée en 1910 pour créer la rue Mathieu-Lacroix. Un sous-sol voûté occupe la surface du bâtiment. Les façades nord et sud présentent une travée de fenêtres formant un léger avant-corps. La travée centrale, plus large que les autres, concentre toute l'ornementation sculptée. Au 19e siècle, les menuiseries des baies ont été remplacées par des vitraux. La décoration intérieure date également du milieu du 19e siècle. Toutefois, des peintures ont été retrouvées dans le cabinet de l'évêque, pouvant être attribuées à François et Jean Gommeau, et datées de 1683-1685.