N° A300102 - Fort de Peccais
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Historique :
La mission du fort, situé à la rencontre du canal du Bourgidou et de celui de Peccais, était d'assurer un contrôle permanent sur les salines voisines et les canaux servant au transport du sel. La première mention certaine remonte à 1569. A partir de cette date, le fort passe successivement aux mains des Calvinistes et de l'autorité royale jusqu'à la paix d'Alès, signée en 1629. C'est peu après cette date qu'il faut placer la reconstruction du fort de Peccais qui subit peu de transformations au 17e siècle. L'ouvrage est déclassé en 1820. Au cours de la Seconde guerre mondiale, les Allemands y installent des casemates bétonnées. ££Un fossé et un avant-fossé entouraient le fort sur ses quatre fronts (en partie comblé au sud). L'entrée se situait au sud où un pont de bois franchissant le fossé, conduisait au tambour défensif de la porte. Ce dispositif a été augmenté, entre 1716 et 1775, d'un redent et d'une communication crênelée. La porte présentait, au rez-de-chaussée, un encadrement appareillé en harpe et deux pilastres soutenant un fronton à l'étage. Les trois bastions subsistant sont reliés par des courtines conservées sur les fronts nord et est, en partie au sud. Un cul de lampe mouluré, pentagonal, destiné à recevoir une échauguette amovible de bois, garnit la pointe du bastion nord-est. Un cordon de magistrale couronnait le mur taluté des bastions et courtines. Une coursière reliait le sous-sol de la tour sud-ouest aux chambres de tir du bastion nord-ouest. Les bâtiments agrandis et remaniés après 1716, comprenaient les logements du gouverneur, du lieutenant du roi, du major et le casernement. Soit trois corps de bâtiment de deux étages, disposés en U autour d'une cour centrale et dont il ne reste que les vestiges de murs.
Classement monument historique :
PA00103222
Fort de Peccais (vestiges)
Fort de Peccais (vestiges) , y compris le fossé (cad. D 424, 425) : inscription par arrêté du 13 décembre 1978